Par Marie-Claude
Le continent africain m’a toujours inspiré: sa musique, ses cultures, ses paysages, ses traditions, son peuple. Je me suis toujours dit : « Un jour j’irai en Afrique ! ». Par contre l’idée de me rendre en territoire africain avec ma caméra à la main en simple spectatrice me paraissait loin de mes valeurs et de mes ambitions. C’est pourquoi j’ai toujours imaginé ma visite en territoire africain dans le cadre d’un projet comme celui du Projet Moringa en santé nutritionnelle.
Je chéri l’idée de participer au programme Québec sans Frontières depuis qu’une amie très proche à vécu l’expérience, il y a déjà presque 10 ans. La lumière dans ses yeux lors de son retour m’avait totalement convaincu du bien fondé de ce programme. Depuis, je voyais les années défiler et mon rêve prendre de plus en plus de distance. J’avais d’autres projets en tête, mes études, mon emploi, toujours quelque chose d’autre à faire. C’est ainsi qu’une occasion se présenta à moi: dans le cadre de mon baccalauréat en Animation et recherche culturelles je dois effectuer un stage et ce stage s’est avéré être une excellente opportunité de réaliser mon rêve.
Ce rêve je veux le réaliser pour les raisons suivantes. Tout d’abord, pour relever un défi personnel et professionnel qu’est le stage en soi, c’est-à-dire participer à un projet de coopération internationale et mettre en application les connaissances acquises lors de mes années d’études. Ensuite, pour avoir l’occasion de vivre une expérience de groupe. Le fait de partir avec d’autres personnes amène une dimension qui s’avérera sans doute riche en discussions, en négociations, mais surtout en partage de moments privilégiés vécus lors de la poursuite d’un but commun. Pour terminer, ma curiosité et ma passion pour les différentes cultures m’ont toujours poussé à parcourir de nouveaux horizons. Je peux donc difficilement cacher mon impatience à participer à la vie active des Maliens que je rencontrerai.
En guise de conclusion, je tiens à dire à quel point je suis particulièrement heureuse de partir avec la belle gang de filles qui m’accompagneront. Dans les deux fins de semaines que nous avons passées ensemble, j’ai pu remarquer que nous sommes toutes différentes les unes des autres mais que par ces différences, nous nous complétons et formons un tout très solide.
À très bientôt !
Marie-Claude
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