samedi 10 janvier 2009

À travers ce stage, je revendique mon « africanité»

Par Marielle M’bangha

Intéressé par les questions liées au développement de l’Afrique de par mes origines et mes intérêts académiques, j’ai décidé de faire ce stage à l’étranger afin d’apporter ma contribution si minime soit elle.

Après mon stage de fin de cycle au Comité de Solidarité/Trois-Rivières, mon intérêt pour la coopération internationale à travers le partenariat nord- sud s’est accru. C’est pourquoi dans le cadre de ma maîtrise, je ferai un essai sur le modèle de la communication participative au sein d’un projet de développement ; Il s’agira d’observer les relations entre l’intervenant (du nord) et les populations locales (du sud). Ainsi, ce stage me permettra d’avoir un terrain de recherche et de faire des observations réelles.

De plus, ce stage à l’étranger sera l’occasion pour moi de m’ouvrir d’autres portes, car mon rêve a toujours été de travailler dans des organisations internationales qui œuvrent pour le bien-être social des populations.

À travers ce stage, je revendique mon « africanité » dont je suis très fier et je désire m’impliquer dans ce projet afin d’apporter ma conception de mon Afrique à mes camarades de voyage. Je me sens investi de cette belle mission, car j’ai remarqué que certains stagiaires de retour d’Afrique revenaient encore plus choqués par cette Afrique qu’ils voulaient découvrir.

J’essayerai d’aider du mieux que je peux mes camarades de voyage à comprendre certaines réalités et à voir au-delà de cela, mais aussi d’aider à opérer une distinction dans les communautés, car une réalité est propre à chaque pays.

Je sens la frénésie du voyage m’envaillir et je sens déjà les bonnes odeurs des bons plats, du bruit dans les rues et les marchés, mais aussi la chaleur propre à n'importe quelles populations habitant L’Afrique.

Enfin, ces échanges m’ont permis de voir un autre visage du Québec et de certains québécois ouverts et animés par de belles valeurs.

C’est cette belle image du Québec que je garderai une fois de retour sur ma terre africaine, le Gabon !


Comme on le dit dans ma langue maternelle, le myènet;


Akewani, merci !

Aucun commentaire: